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La robe Tokyo – Atelier Scämmit

Début juillet, j’ai réalisé la robe Tokyo de l’Atelier Scämmit sur les conseils de mon amie “Claire & les cousettes” qui avait été conquise par le concept de la créatrice : 1 heure 1 fringue. Je me suis donc laissée tenter.

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1/ Préparation du Projet : 

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1.1 Choix du patron et de sa variante 
© Dessin Technique – Robe Tokyo – Atelier Scämmit

Comme j’ai entrepris la création d’une garde-robe raisonnée j’ai planifié ma garde-robe capsule grâce à la méthode de Deer and Doe expliquée dans le livre Dressed. En complément de cette méthode je me suis appuyée  également sur l’organiseur d’I AM PATTERN : “I am Organised”.

Saison : Printemps – été – Automne
Occasion : Travail et repas de famille ou entre amis

La robe Tokyo, également déclinable en Top, peut être simplifiée pour réduire le temps de conception. J’ai cependant décidé de réaliser la version du livret : élastiquée ou ceinturée à la taille, avec des épaules longues légèrement arrondie finies, un empiècement et une jupe évasée. 

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1.2 Tissus et mercerie utilisés
Twill de Viscose – Magasin Les Marchandes

Tissu : 1,30m twill de viscose, intitulé “Totem”, acheté chez Les Marchandes.
Mercerie : 1m de biais en coton bleu, fil bleu de mon stock

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Qu’est-ce que le Twill ? 
Le twill est une technique de tissage reconnaissable grâce à ses fines côtes obliques.

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Acheté à distance, je n’ai pas eu l’occasion de toucher le tissu avant de l’acheter, mais je n’ai pas été déçue. Le motif du tissu “Totem” des Marchandes était très bien proportionné pour la robe (ni trop gros, ni trop petit) et surtout le tissu était de très belle qualité. C’est un tissu relativement doux au toucher, un peu épais mais il reste tout de même fluide.

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1.3 Choix de la Taille 

Comme je n’ai pas totalement retrouvé mes formes d’avant la grossesse, je suis entre 3 tailles (poitrine, ventre et hanches). Dans le cas présent, j’ai décidé de couper la taille la plus proche de mon tour de poitrine pour le haut de la robe (Taille 38) et de prendre la taille inférieure pour la partie basse de la jupe (Taille 36). J’ai donc un peu modifié le patron pour faire correspondre le haut taille 38 et le bas taille 36.

En revanche, à cette étape là, j’avais peur de perdre l’effet “blousant” du haut de la robe. Mais j’ai tout de même tenté l’expérience…

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2/ Ma réalisation et les techniques couture utilisées

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Dans l’ensemble, le manuel d’instruction est très clair grâce à ses explications écrites accompagnées de ses schémas. Il est complété par des tutoriels vidéo gratuits, accessibles sur la chaîne Youtube “Atelier Scämmit”, afin de nous aider à coudre la robe. Ils permettent aisément de visualiser ce qu’il y a lieu de faire. Si vous êtes débutant, cela vous sera d’une grande aide !

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© Tutoriel vidéo Atelier Scämmit

La créatrice propose de faire des coutures à l’anglaise pour avoir de meilleures finitions. Pour ma part, je ne réitèrerai pas l’expérience car mon tissu était un peu trop épais pour cette technique. J’ai donc eu des surépaisseurs lorsque j’ai assemblé l’empiècement de l’emmanchure, au niveau de la couture de l’épaule et la couture latérale. La prochaine fois, si le tissu est de la même épaisseur, je surjetterai chaque pièce de tissu, puis j’assemblerai les pièces entre elles et j’ouvrirai les coutures pour éviter les surépaisseurs aux jonctions des coutures.

Elle propose également d’utiliser la technique du biais simplifié, aussi appelée biais rapporté, pour l’encolure afin de soigner ses finitions. Jusqu’à présent, je n’avais jamais utilisé cette technique et maintenant je l’adore : elle est simple et permet de faire des finitions très propres et solides. 

© Tutoriel vidéo Atelier Scämmit

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3/ Mon feedback

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© L’atelier de Powline

Pour conclure, c’est le premier patron d’Atelier Scämmit que je cousais et j’ai vraiment adoré le coudre ! Ce projet m’a permis de découvrir et de réaliser des finitions que je n’avais, jusqu’à présent, pas faites. J’ai pu ainsi améliorer ma technique grâce aux explications et tutoriels vidéos fournis par la créatrice. Donc si vous êtes débutant(e), et que vous aimez ce modèle, n’hésitez plus ! 

Concernant les points techniques, j’ai réalisé un biais retourné (dit également biais simplifié), très facile à faire, pour une encolure au rendu impeccable. Il est certain que je le referai sur d’autres projets ! Depuis, j’ai vu des blogueuses utiliser cette méthode sur des encolures en jersey. Je ne manquerai donc pas de faire un biais simplifié sur un prochain projet en jersey !  

Quand aux coutures anglaises, je connaissais le principe avant de coudre la robe Tokyo. J’en avais beaucoup entendu parler pour la lingerie mais je n’avais jamais eu l’occasion d’en réaliser. “C’est maintenant chose faite !” C’est une couture très solide mais avec le tissu que j’ai choisi j’ai eu des surépaisseurs aux jonctions des coutures et au niveau des ourlets. C’est la raison pour laquelle je ne préfère pas renouveler l’expérience avec un tissu similaire (Twill de viscose). En effet, je réaliserai des coutures simples puis ouvertes au fer. Attention ! La créatrice a inclus les marges de couture dans le patron et sont d’1,5 cm (au lieu de 1 cm habituellement) car les coutures anglaises nécessitent davantage de marge. Il est donc important de réaliser la couture à 1,5 cm du bord. Dans le cas contraire la robe sera un peu trop grande. Je pense, cependant, utiliser cette technique avec des matière très fines et fragiles. 

J’ai particulièrement aimé la qualité du tissu trouvé chez les Marchandes. Celui-ci est bien opaque, doux et très fluide. Comme il est très souple, j’ai préféré bâtir mon ouvrage pour plus de précision et je ne le regrette pas ! J’ai donc fait de grands points à la main, avec un fil de bâti de couleur contractante, pour assembler les deux pans de tissu ensemble avant de les coudre à la machine. En effet, cette méthode remplace les épingles et apporte une très grande précision.

En ce qui concerne le tombé de la robe, ma petite modification à la taille n’a pas eu d’impact sur l’effet blousant. L’élastique tombe au niveau de la taille haute. Mais étant donné que je n’ai pas une taille très marquée, je pense que je referai cette robe sans élastique et mettrai une ceinture au niveau des hanches comme sur la version “1 heure 1 fringue” de la créatrice. 

Pour finir, c’est une robe très agréable à porter, surtout les jours de grande chaleur. Le tissu se froisse un peu mais elle est très vite repassée. A l’avenir, je pense l’agrémenter d’une ceinture large couleur moutarde. Mais cet accessoire fera l’objet d’un futur projet que je ne manquerai pas de vous montrer !

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